You piss me off.

Aria était en congés, la magie était revenue, que demander de plus ?! Et bien pour Aria, c’était simple, elle voulait Drago Malefoy, ici, maintenant, tout de suite à son bras, lui passant la bague au doigt ! Sauf que voilà, le blond ne semblait vraiment pas d’accord sur le fait d’épouser la jeune femme, et cela l’énervait beaucoup. Du coup, elle avait besoin de sucre. Car pour passer ses colères, Astoria avait trouvé LE truc magique de chez magique. Bon, bien sûr, elle ne pouvait pas non plus en abuser, sinon sa ligne de rêve en pâtirait, et c’était complètement impossible pour la jeune femme de prendre ne serait-ce qu’un kilo ! Déjà qu’elle pouvait facilement péter un plomb pour cent petits grammes qui s’affichaient en plus sur la balance... Elle n’imaginait même pas si elle prenait un kilo ! Cependant, elle avait besoin de sucre pour se calmer, et elle savait parfaitement où en trouver. Aussi, elle transplana sans perdre une seconde à Pré-Au-Lard pour se rendre dans la célèbre boutique de bonbons où travaillait une fille qu’elle connaissait. Elle la connaissait sans être sa meilleure amie, mais leurs rapports étaient cordiaux. Elles étaient toutes les deux de Sang-Pur, donc se respectait et s’entendait relativement bien, quand bien même la blonde était la cousine de la sale garce qui avait volé le petit ami de la grande soeur adorée d’Astoria, Daphné.

Lorsqu’elle arriva dans la boutique, elle fut ravie de voir que personne n’accaparait sa vendeuse favorite. Elle se dirigea donc droit sur la blonde, et après des salutations correctes, Aria demanda à Emily de lui préparer un chocolat frappé le temps qu’elle fasse son choix. Le chocolat frappé d’Honeydukes était délicieux, puisqu’ils faisaient fondre le chocolat qu’ils fabriquaient eux. De plus, ils faisaient fondre tous les chocolats qu’ils fabriquaient ! Cela donnait un goût particulier à chaque tasse, et depuis sa sortie en décembre dernier, Aria avait d’ores et déjà goûté tous les parfums, ou presque. Elle restait loin du chocolat au piment, pas vraiment fan de ce qui risquait de lui faire faire une grimace loin d’être ravissante. Lorsqu’Emily lui tendit son gobelet, la jeune femme le prit avec plaisir, la remercia et fila à travers la boutique. Elle avait déjà goûté toutes les sucreries présentes ici, et elle avait ses favoris, comme elle avait ceux qu’elle n’aimait pas. Après, bien sûr, tout cela, c’était des histoires de goûts, mais Aria étant persuadée que ses goûts étaient ceux que tous le monde devrait avoir...

Astoria passa en revue chacun des rayons, sélectionnant au fur et à mesure les bonbons qu’elle voulait acheter. Elle en achèterait beaucoup, elle le savait, mais elle avait une grosse peine de coeur à faire passer, voyez-vous. Enfin bref. Une fois son panier bien remplit, Astoria se rapprocha de la caisse, où elle trouva un jeune homme. Elle n’avait pas entendu la clochette du magasin tellement elle était prise par son choix de bonbons. La brune le toisa. Il lui disait quelque chose, elle avait sans doute déjà du le voir à Poudlard, mais il ne lui disait rien pour le coup. Cependant, il était mignon... Oui, mais être mignon, ça ne faisait pas tout ! La preuve, il n’avait rien à voir avec Drago, ce qui était déjà un gros point faible pour le jeune homme. Bon, peut-être n’était-il pas du tout intéressé par la brune, mais Aria était une princesse et pour elle, il était logique donc que le jeune homme puisse l’apprécier.

«Emily, tu me fais un paquet ?»

Pas un mot envers l’inconnu, même pas un «bonjour». Pourtant, ce n’était pas cela qui risquait de lui arracher la langue... Oui, mais voilà, Aria était particulièrement suffisante quand elle se croyait la reine quelque part. Ici, elle était la reine de la boutique, même si elle n’en n’était pas la patronne. Elle était là avant le jeune homme, donc c’était à lui de la saluer. C’était lui qui venait d’arriver, après tout !

Astoria avait besoin de sucreries pour passer la rage et la colère qu’elle entretenait envers Drago Malefoy. Elle était complètement folle du jeune homme, et que ce dernier ne fasse rien qui puisse un minimum faire plaisir à la brune énervait cette dernière. De plus, elle avait retrouvé sa soeur la dernière fois, qui lui avait annoncé qu’elle avait été à la cérémonie organisée à Poudlard. Cérémonie où la brune avait trouvé stupide de se rendre puisqu’elle s’était bien vite sauvée lorsque la bataille finale avait commencé. Daphné elle, s’y était rendu, et en plus de trouver son ex avec sa greluche de quatre ans sa cadette, Daphné avait informé sa chère petite soeur qu’elle avait également vu Drago. Astoria lui avait demandé s’il avait exhibé son tatouage de Mangemort devant tout le monde, avant de parler d’autre chose. Drago l’énervait ces derniers temps, et si elle pouvait l’ennuyer en retour, elle ne disait pas non. Pourtant, elle avait bien essayé de lui être la plus agréable possible ! Elle lui avait préparé des gâteaux, elle l’avait accompagné boire un verre par une froide journée d’hiver... Mais le blond ne bougent pas d’un poil, le caractère insupportable de la jeune femme s’était bien vite enflammé. Elle ne supportait pas qu’on ne lui reconnaisse pas un amour vrai et fort pour l’héritier Malefoy, et comme ce dernier semblait s’en moquer comme de sa première manifestation magique, Aria en avait eut assez. Depuis lors, les rares fois où elle voyait Drago Malefoy se soldaient en disputes. Elle tentait de rester aussi calme et impassible que possible, quoi qu’en se jouant parfois de lui, mais rien n’y faisait. Maintenant qu’elle avait plus ou moins calmé le jeu, c’était au blond de le relancer. A croire que ces deux là ne pouvaient pas vivre sans s’ennuyer l’un l’autre. Enfin bref.

Alors qu’elle attendait qu’Emily se bouge pour lui faire son paquet, le brun qui venait d’entrer lui adressa la parole, tout en buvant un chocolat. Elle l’avait entendu commander et avait esquissé un haussement de sourcils en entendant qu’il prenait un chocolat à la fraise. Hérétique ! Pour Astoria, le chocolat n’était bon que lorsqu’il était pur, aux éclats de fèves de cacao ou encore au lait. Sinon, elle n’aimait pas vraiment cela. Elle en mangeait, sans trop de problème, cela restait du sucre, mais ses préférés étaient ces trois là. Enfin bref, là n’était pas le sujet. Elle s’était rapprochée du comptoir principal et le brun lui avait adressé la parole, voilà où nous en étions. Astoria le regarda avec dédain de la tête aux pieds. Lui, il ne lui disait rien du tout. Peut-être parce qu’elle était bien trop envoutée par Drago au moment de sa scolarité...

« A Poudlard, sans aucun doute.»

Quoi, aller plus loin ? Et pourquoi donc ?! Elle n’était pas une personne qui souriait gentiment à ceux qu’elle ne connaissait pas, et qui engageait la conversation pour se faire de nouveaux amis ! Quoi qu’elle pouvait peut-être préciser un autre lieu, celui où elle travaillait depuis un peu moins de deux mois maintenant... Oui, elle pouvait sûrement rajouter ce point là, ce n’était pas cela qui ferait qu’elle engageait la conversation !

«Ou bien à la pâtisserie Warldof, à Aberdaron.»

Voilà. Comme ça, il ne pouvait pas dire qu’il l’avait vu autre part, qu’il en était sûr et certain et il n’aurait pas à proposer quinze milliards de lieux non plus. Cependant, s’il voulait acquiescer et partir, Aria ne disait pas non non plus... Oui, un jour, elle serait un peu plus sociable, peut-être...

Aria n’était pas une fille sociable par nature. Elle était du genre à prendre tout le monde de haut, tout le monde sans exception. Ces derniers temps, elle prenait même de haut la personne dont elle avait le plus envie, donc ce n’était sûrement pas un inconnu qui allait se voir attribuer des privilèges ! Et s’il y croyait dur comme fer, et bien il allait tomber de haut ! Astoria ne changea pas de position pour une noise et continua de le regarder de haut. S’il pensait vraiment qu’Astoria allait lui courir dans les bras, il se trompait lourdement. Lorsqu’il lui dit qu’elle lui disait quelque chose mais qu’il se rappelait d’elle bien plus jeune, la jeune femme le foudroya du regard. Elle n’était pas vieille, loin de là. Elle n’avait quitté Poudlard que depuis trois ans, ce n’était pas si loin que cela non plus !

« Je ne vous ai pas donné l’autorisation de me tutoyer il me semble.»

Aria n’avait pas pour habitude qu’un parfait inconnu ne la tutoie. Et si cela était une technique de drague, et bien il pouvait toujours courir pour que la jeune femme ne lui accorde le moindre intérêt. En plus de n’avoir rien à voir avec l’héritier Malefoy, le jeune homme n’était en plus pas vraiment agréable. Tutoyer ainsi la princesse Greengrass, quel manque de politesse ! Non, vraiment, il se prenait pour qui ? Le roi du monde ? Et bien il se trompait grandement, car l’ex Serpentard n’allait pas se laisser faire, ce n’était absolument pas dans ses habitudes, loin de là. Elle se faisait désirer, et après elle choisissait. Elle avait mis un râteau il y a peu à un membre du Ministère qui avait cru bon de penser qu’il pourrait intéresser la brune. Très mauvaise idée ! Et si le brun ici présent pensait la même chose, et bien il pouvait se mettre le doigt dans l’oeil, et bien profondément, car Astoria n’allait pas le laisser jouer avec sa petite personne.

«Donnez moi le vôtre et je verrais si vous méritez de savoir le mien. Ce dont je doute.»

Aria reporta toute son attention sur le distributeur géant de Dragées Surprises de Bertie Crochue pendant qu’elle finissait son chocolat chaud. Elle aurait peut-être du le prendre frappé, après tout, il ne faisait pas si froid que cela dehors ! Au contraire même, il faisait plutôt bon, ce n’était d’ailleurs pas pour rien qu’Astoria avait mis une robe relativement courte et une petite veste en cuir ! Un rapide regard sur sa montre flambant neuve -elle l’avait acheté il y a deux jours de cela- et fronça les sourcils une demi-seconde avant de se retourner, de s’appuyer sur le comptoir et de parler à la blonde qui faisait bien attention de ne pas mélanger tous les bonbons que la brune avait choisis.

«Emily, dépêche toi tu veux ? Daphné doit m’attendre, elle doit aller voir pour des vêtements chez Myrielle... Cette ga... Ta cousine y travaille encore ?»

Astoria ignorait le jeune homme à la perfection. Elle savait y faire avec cela, et ignorer quelqu’un n’était pas quelque chose qu’elle n’avait pas l’habitude de faire, bien au contraire. Elle avait l’habitude de snober toutes les personnes qu’elle ne trouvait pas assez intéressante pour elle, car elle était une Sang-Pur et qu’elle venait d’une noble, vieille et riche famille de Sang-Pur anglais. Emily aussi, et sa garce de cousine aussi. C’était pourquoi Aria ne pouvait délibérément pas dire le fond de sa pensée devant la blonde platine.

Astoria n’aimait pas qu’on lui tienne tête. C’était d’ailleurs pour cela qu’elle se disputait relativement souvent avec Drago, puisque leurs deux forts caractères ne faisaient pas vraiment bon ménage. Pourtant, Astoria faisait énormément d’efforts lorsqu’elle était avec le blond ! Alors que le brun s’offusquait visiblement du comportement de la princesse qu’était Aria, ses yeux bleus électriques se plantèrent dans les yeux chocolats de la demoiselle. Elle ne cligna pas des yeux, ne cilla même pas. Elle avait l’habitude des confrontations, et s’était généralement elle qui les gagnaient. Elle était une femme forte, bien qu’elle puisse paraître fragile. Bien sûr, quand on grattait un peu la surface, on découvrait une jeune femme pleine d’amour et d’affection, mais encore fallait-il vouloir creuser un peu !

«Vous devriez. Je ne suis pas une femme quelconque, je suis une Sang-Pur, moi, comparé à vous...»

Car il était clair que si ce mec là avait été un Sang-Pur, elle l’aurait d’ores et déjà vu et côtoyé. Ce qui n’était pas le cas, donc, il ne pouvait décemment pas être un Sang-Pur. Donc elle n’avait aucunement honte de son comportement. Elle était naturellement hautaine, avec tous ceux qui l’entourait et qu’elle n’appréciait pas forcément... Cela dit, même avec ceux qu’elle appréciait, elle restait froide, distante et hautaine... Ce n’était pas de sa faute si personne n’était à la hauteur, pas vrai ?! Lorsque le brun souligna le fait que certaines femmes pouvaient être plus belles qu’elle, Astoria le foudroya de nouveau du regard. Pour qui se prenait-il celui-là ?! Tenait-il si peu la vie, pour oser provoquer Astoria de la sorte ?! Il faut croire que oui !

«Vraiment ? J’en doute, voyez-vous. Je suis une princesse, personne ne m’égale.»

Et elle pensait ce qu’elle disait, sincèrement ! Même les filles élues les cent plus belles femmes d monde n’étaient pour la brune qu’une pure stupidité. Ces filles ne lui arrivaient même pas à la cheville ! Mais si le brun pensait que cela vexerait la brune, il pouvait toujours se brosser ! Quant il lui parla de son comportement envers Emily, la brune jeta un coup d’oeil sur la blonde. Elle semblait se désintéresser entièrement du débat, comme si ce qu’on pouvait dire sur elle l’indifférait. Reportant son regard sur l’indésirable, Astoria prit la parole pour lui répondre.

«Emily vaut bien mieux que vous. Quant à la trouver supérieur à moi, je crois que vous devriez porter des lunettes. Ne t’offense pas, Emily, mais c’est la vérité...»

La blonde, derrière son comptoir, haussa les épaules et reparti dans la réserve chercher ce qu’il lui manquait. Aria de son côté, n’était pas prête à céder face à ce Abell. Elle ne le connaissait pas, son nom ne lui disait absolument rien, et à vrai dire, elle ne voulait pas en apprendre plus sur le brun. Et qu’il soit ravi ou non par le choix d’Astoria, cette dernière s’en fichait complètement. Elle avait une famille influente, alors elle pouvait le réduire ) néant en quelques secondes seulement, si elle le désirait ! Et il était clair que s’il continuait ainsi, elle n’allait pas hésiter à sortir l’artillerie lourde ! Elle était une Greengrass, pas une vulgaire Granger !

Ce Abell Crowford commençait à vraiment lui taper sur les nerfs. Et pour une raison bien simple ! On a pas idée de mettre ainsi en doute les vieilles familles de Sang-Purs ! Surtout quand ces familles étaient des familles vieilles de dizaines de milliers d’années (ou presque), qu’elles étaient à la base de la société sorcière et qu’elles étaient, à elles seules, la haute aristocratie du monde magique. Alors non, on n’avait vraiment pas idée de remettre la parole d’Astoria en doute, car elle faisait partie de cette société et qu’elle méritait d’être respectée, par tout le monde.

«Les familles de Sang-Purs se comptent peut-être sur les doigts, mais vous vous devez de les respecter. Ils vous sont supérieurs, et je vous suis supérieure...»

C’était de la logique même ! Elle était une Sang-Pur riche, influente et connue, alors comment pouvait-il, comment osait-il lui parler ainsi ?! Si le père de la brune avait été présent, Aria était sûre et certaine que l’insupportable en face d’elle aurait déjà été propulsé six pieds sous Terre avec un bon sortilège. Elle était sa princesse, alors il était clair qu’il n’aurait jamais laissé quiconque lui parler ainsi ! Bon, lorsqu’il s’agissait de Malefoy, tout était un peu différent... Mais bon, Malefoy était Malefoy, et ce Crowford était juste un abruti !

« Et vous pensez que vous pouvez draguer toutes les filles aussi facilement ? Avouez-le, vous ne me supportez pas parce que je ne me laisse pas faire, parce que votre petit numéro n’a pas marché... C’est dommage... Pour vous en tout cas.»

Oui, pour lui, parce qu’elle, en soit, elle s’en fichait complètement du brun ! Il n’arrivait même pas à la cheville de Drago, alors vraiment... Pourquoi ferait-elle des efforts ? Elle n’en n’aimait qu’un et ne comptait pas le laisser filer. Elle savait qu’un jour, il serait sien, qu’il le veuille ou non, donc elle n’avait qu’à attendre que ce jour vienne enfin ! Bien sûr, elle préférait que Drago que le veuille et que ce jour vienne vite, mais elle n’avait aucun pouvoir sur le temps, donc bon...

« Emily, je te défend...»

La brune trucida la blonde des yeux, et cette dernière leva les siens aux ciels. Et bien quoi ? Si Aria ne voulait pas que cet abruti apprenne son nom de sa propre bouche, ce n’était pas pour que la confiseuse le face ! Elle savait encore très bien comment elle s’appelait, elle n’avait besoin de personne pour lui le rappeler. Mais Emily était une Sang-Pur, et avant d’être aussi gentille et de vivre dans un monde rempli de bonbons, elle était comme Aria, et cela, la brune le savait ! Donc elle ne la trahirait pas, n’est-ce pas ?

« C’est une Serpentard, tu dois la connaître, elle et sa soeur étaient à Poudlard en même temps que Malefoy. Et je t’en prie, ne la juge pas mal. Elle a toujours été vue comme une princesse par ses parents, ils attendent énormément d’elle... Mais quand on la connait, elle est sympa... Et... J’étais comme elle, avant William, tu sais.»

Emily esquissa un léger sourire, s’excusant presque à la place d’Astoria. Aria, elle leva les yeux en l’air et finit son chocolat en deux gorgées, faisant le plus d’efforts possible pour éviter de le jeter à la figure de cet insupportable Sang-Mêlé ou Né-Moldu. Elle ne comprenait pas comment on pouvait être aussi insupportable avec une si parfaite créature qu’elle. Le jeune homme qu’elle avait rencontré à Londres n’était pas si vulgaire, lui ! Et au moins, il traitait Aria comme il devait le faire ! Celui-ci par contre... Une vermine de plus dans le monde des sorciers. Quand bien même il avait raison sur la rareté des Sang-Pur, Aria, elle, refusait de donner aux Sang-Mêlés et aux Nés-Moldus un statut qu’ils ne méritaient pas.

«Aria ? Je met ça sur le compte de ton père ?»
«Bien sûr, comme d’habitude.»

Astoria attendait patiemment qu’Emily finisse son paquet, mais elle commençait à en avoir marre. Ce mec lui tapait sur le système, et s’il pensait que la brune allait être gentille ne serait-ce qu’une seule seconde, il pouvait se mettre le doigt dans l’oeil, avec sa baguette !